viernes, 29 de agosto de 2014

Las Fuerzas armadas de EEUU abren la posibilidad a que los transexuales puedan servir al ejército abiertamente



La posibilidad a que los transexuales norteamericanos puedan alistarse a la armada sin tapujos está cada vez más cerca, así lo confirma un informe elaborado por altos funcionarios del pentágono. El documento en cuestión se publicó a principios de esta semana por el general de división retirado Gale S.Pollock, por el ex cirujano de la actuación General del ejército Clara Adams-Ender, y de mano del antiguo jefe del Ejército general estadounidense Thomas A Kolditz.
 
Drapeau Transgenres

 La apertura de la puerta para que los ciudadanos transexuales puedan servir a las fuerzas armadas ha sido muy aclamada por el colectivo LGBT y se asemeja a la caída de la ya desaparecida política de “No preguntes, no digas” o “Prohibido preguntar” que desde hace años dejo a personas abiertamente homosexuales sin poder servir en el ejercito.

Dicho informe añade que “Nuestra conclusión es que permitir a las personas transexuales a realizar el servicio militar es administrativamente factible y no supondría ninguna carga. Tres meses han pasado desde que el Secretario de Defensa Hagel anunciase su predisposición a revisar la prohibición de los militares transexuales en servicio, hecho que la Casa Blanca respalda y está abierta a cambiar.”

La Casa Blanca a principios de este año respaldó la revisión de la política de prohibición para que las personas transexuales puedan ejercer como militares.

Actualmente, se estima que hay 15.500 personas transexuales  sirviendo a las fuerzas armadas de EEUU.

jueves, 21 de agosto de 2014

Photographie état de Santé des personnes transgenres accompagnées en 2012 pour l'association Pari-T


Pari-T association d'auto support pour les personnes transgenres
Lieu de résidence : 30, rue Boucry, 18e Arrondissement, Paris, France
   


1        Photographie état de Santé des personnes accompagnées en 2012




La santé telle que définie dans la charte d’Ottawa est « la mesure dans laquelle, un groupe ou un individu peut d’une part réaliser ses ambitions et satisfaire ses besoins, et d’autre part évoluer avec le milieu ou s’adapter à celui-ci…il s’agit d’un concept positif mettant en valeur les ressources sociales et individuelles, ainsi que les capacités physiques.
Ainsi donc, la promotion de la santé ne relève pas seulement du secteur sanitaire : elle dépasse les modes de vie sains pour viser le bien-être »

Le « bien-être », la « satisfaction des besoins », les « ressources sociales et individuelles », ces facteurs et indicateurs de la santé sont autant de notions qui sont intimement liées à l’histoire singulière de chaque personne Transgenres.
L’équipe de l’association Pari-T aux connaissances de ce public afin de répondre au plus juste et au plus près de leurs attentes et besoins.
99% des personnes accompagnées par Pari-T  sont transgenres . A l’exception d’une personne F.t.M,  évoquer leur parcours, abordant ainsi la spécificité de leurs difficultés et souffrances pour la moque de reconnaissances identitaires.
Nombreuses sont celles qui évoquent les prises d’hormones, médicalisées ou pas, les opérations du visage et/ou de la poitrine, le plus souvent dans le pays d’origine, parfois dans de mauvaises conditions, notamment en ce qui concerne l’injection de silicone sous la peau effectuée en dehors de toute règle d’hygiène et d’asepsie. 






 

2        Évaluation de la santé des personnes accompagnées  pour  Pari-T en 2012


·       Cette évaluation de l’état de santé des personnes accompagnées a été réalisée grâce à une enquête auprès de l’ensemble des personnes suivies en 2012.
·       Ainsi une évaluation a été effectuée pour chaque personne avec en complément une étude des dossiers concernés.
·       Les données suivantes sont liées à ce que les personnes accompagnées ont déclaré, donc sans doute sous évaluées.

2.1      Composition de l’échantillon observé


a)  99 personnes transgenres MtF  accompagnées par S.A.A.O  48 personnes accompagnées par le pôle actions d’urgence pour des premières démarches d’accès aux soins ont été prises en compte dans cette évaluation.
b)        98 personnes transgenres  MtF  1 personne FtM
C)      Tranches d’âge






 D)      Nationalité
Nationalité
Nombre
Amérique latine 
59
Union européenne
40
  



                                         
       
Groupes de nationalité
Les nationalités les plus représentées concernent Amérique  latine. Pourtant les ressortissants de l’Union européenne sont plus nombreux que ceux du la France

3        Ouverture des droits


Nous rencontrons deux communautés de personnes Transgenres. Les unes sont d’origine européenne, les secondes originaires d’Amérique du Sud.
 Leur méconnaissance du système de soin français, les démarches administratives à effectuer pour obtenir une couverture sociale ainsi que  l’incompréhension de la langue française sont des obstacles à l’accès aux soins. Nous faisons donc régulièrement de l’information sur la mise en place de l’Aide Médicale État pour les personnes primo-arrivantes en situation irrégulière.
 En fonction de leur situation personnelle nous pouvons les aider dans l’obtention d’une domiciliation  administrative pour l’A.M.E, la C.M.U et la C.M.U.C. Nous proposons un accompagnement physique pour l’instruction des dossiers permettant ainsi de faire le lien avec les institutions sanitaires et sociales.


3.1      Couverture sociale

4        Les problématiques  le plus fréquemment repérées  sont les suivantes :


       i.          Difficulté d’observance de la trithérapie voire absence de suivi médical malgré une sérologie positive au VIH/SIDA
      ii.          Automédications d’hormonothérapie et ses conséquences (interaction avec la trithérapie)
    iii.          Consommation excessive d’alcool voire dépendance alcoolique
    iv.          Consommation de produits stupéfiants illicites dans un cadre festif
     v.          Consommation associée d’alcool et d’anxiolytiques
    vi.          Agressions physiques fréquentes
  vii.          Dépression, isolement, idées suicidaires, tentatives de suicide.

Parmi les personnes que nous accompagnons, deux d’entres elles nous ont dit avoir la tuberculose, 10 le cancer

4.1      Affection de longue durée




Les personnes transgenres suivies par Pari-T, sont méconnues statistiquement et pourtant peuvent être extrêmement exposées aux autres IST.

4.2      Affection physique



Les affections physiques sont des maladies opportunistes qui se développent en profitant d’une faiblesse du système immunitaire du malade, par exemple à cause du VIH /SIDA  ou d’une chimiothérapie.

Ont été évoquées mais ne sont pas indiquées dans le graphique car sans doute sous estimées la somatisation, les douleurs liées aux injections sauvages de silicone, la malnutrition, les impacts d’une hygiène de vie dégradée…

Sont sans doute sous estimées ici les affections liées aux agressions, vu le nombre de victimes de violence suivie la population transgenres


4.3      Victimes de violences


4.4      Difficultés d’ordre psychique

Pour  7% il s’agirait d’un état dépressif, voire d’une dépression diagnostiquée.
Pour le 30 %  des personnes transgenres accompagnées on décèle une fragilité psychique.
Dont 6 personnes n’ayant pas donné suite


4.5      Addictions

99 personnes transgenre, soit le 30% des personnes accompagnées, souffrent d’une ou plusieurs addictions.



4.6      Stigmatisation de la trans –identité  et de la prostitution


Les personnes transgenres sont fortement stigmatisées par la population générale et le personnel médical n’échappe pas à la règle.
Elles craignent d’avoir à évoquer leur activité prostitutionnelle avec le médecin ou le personnel de santé. C’est un autre facteur de retard dans leur prise en charge médicale.


4.7      Précarité/Survie


Le rythme de vie décalé, « au jour le jour » des personnes est peu compatible avec les horaires des consultations des structures de santé.
 Il est fréquent qu’elles manquent leurs rendez-vous médicaux.
Il leur est extrêmement difficile d’intégrer un processus de soin alors  que  leur priorité est de rassembler assez d’argent pour pouvoir se loger et manger chaque jour.
Peut-on se préoccuper de sa santé quand on ne sait pas où dormir le soir ou le lendemain ? 

Las personas transexuales tendrán documentos administrativos específicos en 2015



El Gobierno tarda más de dos años en desarrollar la ley aprobada en 2012


Sonia Bustillo, a la izquierda y Sonia Bañeza, contaron a
EL PAÍS el proceso que vivieron
Los transexuales de Euskadi contarán para 2015 con documentación administrativa que les servirá de identificación en Euskadi y que recogerá el sexo sentido por ellos. Dos años después de que el Parlamento aprobara la ley de no discriminación por motivos de identidad de género y de reconocimiento de los derechos de las personas transexuales, de junio de 2012, que ostentaba como principal novedad este documento, el Gobierno vasco ha iniciado los trámites para aprobar de aquí a final de año un decreto que permita la identificación.

La documentación, válida hasta el momento en el que la persona transexual culmine el proceso de reasignación de sexo y se produce el cambio en el Registro Civil, se aplicará en la administración autonómica, las tres diputaciones y los ayuntamientos vascos. Todos los trámites que una persona que se encuentra en pleno proceso de reasignación de sexo, se podrán realizar con ese documento.

El articulado recoge un segundo punto: el que obliga a las administraciones a eliminar en sus bases de datos y ficheros “toda referencia a la identificación anterior de la persona o cualquier dato que haga conocer su realidad transexual”. La única excepción es el historial clínico de Osakidetza, que mantendrá la información.

El documento tendrá límites: cuando tengan que realizar un trámite con la administración central, deberán retomar el DNI. Si un transexual que está en pleno proceso de reasignación de sexo acude a interponer una denuncia ante la Ertzaintza, podrá utilizar este documento en el que se recoge el sexo sentido, pero si por el contrario recurre a la Guardia Civil tendrá que emplear el DNI. En el caso de los aeropuertos y las aduanas ocurre lo mismo, así como en los palacios de justicia.

En el sector privado, cada compañía tendrá la opción de decidir si es documentación válida o no. En los próximos meses el Ejecutivo deberá fijar qué tipo de título será el que expida.

Existen dos opciones: la de un carné como el DNI o la de un escrito en el que se recojan los datos para realizar distintos trámites.

Las asociaciones han trasladado al Gobierno seis solicitudes

La segunda opción sería la que se podría aplicar con más rapidez, y es la que la asociación de transexuales Errespetuz pone en valor. Sarai Montes, una de las portavoces, subraya la lentitud con la que se está desarrollando la ley y asegura que el colectivo está “expectante”.

 De hecho, explica que han remitido al Gobierno seis peticiones de personas a las que urge la documentación, aunque aún no esté en marcha el proceso de recepción de peticiones. Esta nueva documentación surgió en Euskadi ante la “limitada regulación estatal” que existe. En 2007, el Congreso aprobó una ley para permitir que las personas transexuales realizaran una “rectificación registral” en materia de sexo en el Registro Civil, una norma que permite también se modifique el nombre de esa persona en el DNI. Pero el de la reasignación de sexo es un proceso largo durante el cual el colectivo transexual debe afrontar situaciones incómodas con la administración.

La idea recogida en la ley vasca es que “cuenten con documentación administrativa mientras dure el proceso de reasignación de sexo, al objeto de propiciarles una mejor integración social, evitando situaciones de sufrimiento o discriminación”.

Desde la ley hasta su puesta en práctica han transcurrido más de dos años entre otras razones, porque el Gobierno central entendió la creación de este documento identificativo como un intento de rebasar las competencias estatales, ya que es el Ejecutivo de Madrid el único que puede expedir títulos de este tipo. La ley llegó hasta la comisión bilateral en la que se sientan ambas administraciones: Pero no hubo recurso al Constitucional al pactar que Euskadi de no suplantaría las competencias estatales.

En este tiempo, otras comunidades autónomas han avanzado en la legislación de los derechos de las personas transexuales. Ocurre, por ejemplo, en Andalucía, donde se ha aceptado el derecho de “libre autodeterminación” de la condición de transexual. En Euskadi se requieren informes de médicos o psicólogos que acrediten que el solicitante tenga una “disonancia estable y persistente durante al menos seis meses” y que no tenga “trastornos de personalidad que induzcan a error en cuanto a la identidad de género”. También se considera transexual a las personas que están realizando el cambio en el Registro Civil o lo han hecho ya.

Info : El Pais Vasco