miércoles, 28 de mayo de 2014

Ross, de la série «Friends», aide la police à résoudre un crime



David Schwimmer, alias Ross de la série «Friends», a aidé la police new-yorkaise à résoudre une affaire d'agression survenue dans son quartier, rapporte le New York Post.
 
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Grâce à l'acteur américain de 47 ans, qui réside dans le quartier d'East Village à Manhattan (New York), la police a pu élucider une affaire d'agression à l'arme blanche survenue quelques heures plus tôt à proximité de son domicile.  La caméra de surveillance du comédien a en effet filmé une partie de la scène.

Une bagarre a éclaté aux alentours de 5h40, le matin, impliquant un travesti prostitué, son client et un cambrioleur. Les deux premiers étaient en plein acte sexuel quand un voleur est entré dans le logement pour s'emparer d'un ordinateur avant de s'enfuir. Voulant récupérer son bien, la victime du vol, un jeune homme de 26 ans, a sorti un cutter pour menacer le cambrioleur. Mais ce dernier, âgé de 21 ans, s'en est emparé et a blessé sa victime au visage.

A l'arrivée de la police, le cambrioleur affirmait avoir été agressé et plaidait la légitime défense, tandis que son adversaire était emmené à l'hôpital. Il affirmait avoir voulu vendre l'ordinateur à sa victime, mais que cette dernière avait refusé de payer.

L'acteur David Schwimmer a donc proposé aux enquêteurs de visionner les images de ses caméras de vidéosurveillance, donnant sur l'immeuble voisin où a eu lieu la bagarre. Ces images ont permis à la police de déterminer quelle version correspondait à la réalité et d'arrêter le jeune cambrioleur.

Quant à David Schwimmer, peu apprécié par ses voisins avant cette histoire, il est finalement devenu un voisin très estimé...


Sources d’origine : La Parisienne

lunes, 26 de mayo de 2014

Solidays 2014




Solidays 2014 / pari-t.com
Horaires d’ouverture
  • Vendredi 27 juin de 16h à 4h30 du matin
  • Samedi 28 juin de 14h à 4h30 du matin
  • Dimanche 29 juin de 14h à 00h
À savoir : l’accès au festival se fait jusqu’à 3h du matin vendredi et samedi et 23h dimanche. Au-delà, seuls les festivaliers déjà à l’intérieur pourront profiter de la fête.
Ouverture des portes
Accès
Pour accéder à l’Hippodrome de Longchamp, vous avez l’embarras du choix :
En métro – RER
  • Ligne 10 – Boulogne Jean Jaurès à 500 m du festival
  • Ligne 1 ou RER C – Porte Maillot
Avec les navettes gratuites de la RATP
Entre la Porte Maillot et le festival, elles circulent entre 15h et 5h le vendredi, entre 13h et 5h le samedi et entre 13h et 1h le dimanche.
RDV arrêt de bus 244 (porte Maillot), au point de rencontre Solidays (Sortie N°6 depuis la Ligne 1 du Métro).
A partir de 0h30 le vendredi et le samedi, dans le sens des retours, le dispositif est renforcé avec des navettes desservant St Lazare (arrêt au niveau du N151).
En vélo
Amis cyclistes, vous êtes les bienvenus. Solidays met à votre disposition un parking à vélos (gratuit et non surveillé) à l’entrée du Festival.
En voiture
Nous vous recommandons vivement les transports en commun.
Si vous venez en voiture : proposez vos places libres sur
notre page de covoiturage.
De Paris et du boulevard Périphérique :
  • Porte Maillot et Allée de Longchamp
  • Porte de Passy et Route de l’Hippodrome
  • Des quais et Pont de Neuilly – Pont de St-Cloud : prendre l’Allée du Bord de l’Eau
Un parking payant (au profit de Solidarité Sida) limité à 5 000 places est situé à proximité. Vente uniquement sur place.
  • 10 € – 1 jour
  • 15 € – 3 jours
Le stationnement dans le bois de Boulogne est autorisé mais soumis au code de la route, évitez les trottoirs et attention aux contraventions…
Sur place, nos partenaires
covoiturage.fr et voiture and co vous aideront à organiser votre trajet retour en covoiturage.
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En train
Réservez votre billet dès maintenant pour venir à Solidays sur idtgv.com. Départ depuis plus de 30 destinations en France.

Candle light day 2014

Candle light day


Créé en 1983 par le GNP+ (réseau mondial des personnes vivant avec le VIH), le Candle Light Day, journée du mémorial international contre le sida, a lieu tous les ans le 3ème dimanche du mois de mai.
Un temps commémoratif

Association PARI-T
Cet évènement est mené par 1 200 organisations coordinatrices dans 115 pays « hébergeant » un mémorial. La France y participe depuis 2012 via Sidaction.

Sidaction, en partenariat avec le Parc de la Villette, appelle toutes les associations de lutte contre le sida, les malades et leur famille, ainsi que les chercheurs, à se réunir à l’Artère, œuvre de Fabrice Hyber, en mémoire des personnes vivant avec le VIH et celles disparues.




L’Artère

Association Pari-T  30, rue Boucry 75018 Paris
En 2001, l’association Sidaction décidait de commémorer le 20e anniversaire de l’apparition du sida en confiant à un artiste contemporain la réalisation d’une œuvre symbole de la lutte contre l’épidémie, en hommage à ceux qui s’y consacrent.

C’est à Fabrice Hyber, qui a reçu le Lion d’or de la Biennale de Venise 1997 et qui opère dans tous les domaines de la création visuelle, dessin, peinture, sculpture, installation, vidéo ou performance, que Sidaction confia la tâche de mener à bien ce projet.

Le ministère de la Culture et de la communication a, dès le début, manifesté son soutien à une opération qui illustrait la longue tradition française de l’engagement humaniste des artistes, nouant pour le meilleur, culture et fait social, création et action, art et vie.

C’est dans cet esprit qu’il s’est pleinement engagé, au titre de la commande publique, auprès de Sidaction et des différents partenaires associés à la réalisation du projet.

De cette volonté commune est née L’Artère, vaste dalle, de 1 001 m², posée sur le sol, dans le Parc de La Villette, à proximité du Canal de l’Ourcq dont la forme est ouvertement inspirée du célèbre ruban rouge devenu le symbole de la lutte contre le sida.

Une œuvre conçue moins comme un monument que comme un possible lieu de mémoire pour les proches des personnes touchées par cette terrible maladie.

L’Artère, de Fabrice Hyber, est une œuvre forte, une œuvre engagée, un acte de combat contre la fatalité, contre la souffrance, un acte de générosité, de partage et d’espoir.
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L’Artère a été créée pour rappeler que le sida nous concerne tous.

miércoles, 21 de mayo de 2014

Pas de changement d’état civil libre et gratuit pour les transgenres !


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Ce dossier traîne depuis 1992, date de la première condamnation de la France par la CEDH (Cour Européenne des Droits de l’Homme). La récente proposition parlementaire de loi (PPL) de la sénatrice EELV Esther Benbassa, loin d’y remédier, est attentatoire aux libertés individuelles. Inspirée par une vision archaïque du masculin et du féminin, cette PPL a de quoi faire dresser les cheveux sur la tête de la féministe la plus modérée ! Pire : cette PPL laisserait le changement d’état civil sous contrôle judiciaire (pourquoi, alors, faire une loi ?). On s’oriente donc ou vers une absence de loi, de peur de déplaire à la Manif pour tous, ou vers une loi répressive et discriminatoire, véritable usine à gaz destinée à rassurer le lobby homophobe et transphobe.
Toujours pas d’application des textes européens votés par la France !
Face à ces renoncements et à ces reculs, la Fédération LGBT rappelle que les personnes transgenres, ces grandes oubliées des dispositifs anti-discrimination en France, doivent disposer au plus vite d’un changement d’état civil libre et gratuit, en mairie, sans médicalisation ni judiciarisation.
Loin d’être novatrice, cette position est conforme à la résolution 1728-2010 du Conseil de l’Europe, et à de nombreux autres textes et recommandations européens (comme les 12 recommandations de Thomas Hammarberg) ou internationaux (Principes de Jogjakarta et loi argentine de 2012), comme le confirment les juristes au fait de ces dossiers.
En 2010, la délégation française au Conseil de l’Europe (élus de droite, du PCF, et du PS) s’est prononcée unanimement pour un droit au changement d’état civil déclaratif. Quatre ans plus tard, les gouvernements Sarkozy puis Hollande n’ont rien fait pour appliquer cette résolution !
Le changement, pour les personnes transgenres françaises, c’est pour quand ?

martes, 13 de mayo de 2014

Droit de Transgenres Philippines



Le combat des transsexuelles philippines

Elles sont chanteuses, danseuses ou coiffeuses. Elles sont en général bien tolérées dans la rue, mais souffrent de discriminations à l’embauche. Et l’Etat philippin leur refuse toute reconnaissance légale, ainsi que toute protection juridique.
Radio TranS'
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Les transsexuelles représentent une vraie force de travail aux Philippines, et commencent à s’émanciper. Mais elles font face à des institutions rigides influencées par un clergé catholique très conservateur.

Aujourd’hui, elles se battent pour le passage de la première loi contre les discriminations sexuelles.

Rica Paras incarne l’exemple d’une réussite professionnelle fulgurante. A 28 ans, cette jolie femme est devenue l’une des consultantes les plus en vue de Hewlett-Packard Philippines, et les formations techniques dispensées par cette diplômée en mathématiques sont demandées aux quatre coins du monde : en Europe, en Chine ou en Amérique du Sud, les compagnies multinationales s’arrachent son expertise. Un parcours impressionnant. Surtout quand l’on sait que Rica est une transsexuelle. Celle qui est née Richard Paras a toujours su qu’elle était «une femme dans un corps d’homme», et dès l’âge de 16 ans, quand a quitté le foyer familial, Rica a initié sa «transition», en se maquillant et en portant des vêtements de femme.

« Quand je me suis présentée aux premiers entretiens d’embauche, j’étais habillée ainsi, raconte Rica, vêtue d’un élégant tailleur bleu qui lui arrive à mi-cuisses. Les employeurs étaient déstabilisés, mais je leur ai expliqué mon histoire, et ce que je pouvais apporter à leur entreprise. J’ai une très grande confiance en moi, affirme Rica, et cela me permet d’affronter les attaques et les discriminations».

Dans les rues de Manille, il est courant de voir des hommes travestis en femmes, ou de belles transsexuelles affirmées. Leurs talents artistiques ainsi que leur exubérance en font des animateurs hors pair, très prisés par les cabarets de Manille ou les émissions de télévision. Leur nombre est difficile à estimer, mais leur importance demeure indéniable : selon un sondage réalisé par l’Université des Philippines réalisé en 2002, 7,6% des jeunes de 15 à 24 ans ont exprimé le désir de changer de sexe.

Il y a 7 siècles, les Babaylan

Le transsexualisme est très ancien aux Philippines : au 14e siècle, des hommes travestis en femmes, appelés «Babaylan», étaient considérés comme des demi-dieux, dont le rôle était d’apaiser le courroux des divinités.
Cependant, cette position sociale privilégiée s’est effacée avec la colonisation espagnole de l’archipel, entre le 15e et la fin du 19e siècle. L’Eglise catholique a imposé une chape conservatrice sur ces «déviances». Et son clergé continue, à l’heure actuelle, de tout faire pour empêcher l’émancipation des transsexuelles.

Sass Rogando Sasot, une jeune et sobre transsexuelle, garde un traumatisme profond de son éducation dans une école catholique pour garçons, où elle avait commencé à porter des vêtements féminins : «Mes camarades m’avaient élu comme représentant au conseil de classe, mais la direction s’y est opposée, car selon eux, j’offrais une mauvaise image de l’école, raconte-t-elle. Puis après mon baccalauréat, ils ont refusé que je me présente dans leur université. J’ai donc interrompu mes études.»

Des cas similaires de discrimination se retrouvent à l’heure de l’embauche : «Quand je me suis présentée pour un travail en centre d’appels, le recruteur m’a dit qu’ils n’employaient pas d’homosexuels comme moi, “avec des seins et des boucles d’oreille“», témoigne Bemz Benedito.

Cette transsexuelle ne s’est toutefois pas laissé faire : elle s’est nourrie de cette expérience pour porter le combat aux portes du Parlement : elle fut en mai 2010 la première candidate transsexuelle du pays pour un poste de député. Cette candidature, même infructueuse, est déjà une réussite pour son parti de défense des droits des homo et transsexuels Ang Ladlad. Surtout que leur principale revendication est à présent portée par un autre parti de gauche : l’organisation Bayan Muna vient de déposer une proposition de loi contre les discriminations sexuelles, qui offrirait enfin à toutes ces transsexuelles un recours légal face à toutes ces humiliations.


Source : Les voix du monde